top of page
Cri

 

A l’origine des Brussels Qwaffles il y a plusieurs protagonistes. Zoé Descarnets surnommée la « Quidditch Mom », une française ayant vécu en Belgique de 2009 à 2015 et David Danos, un étudiant Erasmus canadien.

Zoé se souvient : « J’étais présente sur pas mal de forums et de groupe Facebook de fans d’Harry Potter. Cory (Corentin Faniel) qui tient le site la Gazette du Sorcier m’avait envoyé un message pour me dire qu’un étudiant Erasmus Canadien qui faisait partie de l’équipe de Quidditch de son Université à Vancouvers arrivait en Belgique. David était super motivé de monter une ou des équipes en Belgique parce qu’il ne voulait pas s’arrêter de jouer pour un an et que l’idée d’aider le Quiddtich en Europe lui plaisait bien. »

 

Nous sommes en 2013. A l’aide de Laurens, un autre belge très motivé, ils contactent l’équipe embryonnaire d’Anvers, les Dodos, qui venaient de se former cet été là. Les Belgian Qwaffles naissent à Bruxelles.

« L’embryon de l’équipe de Bruxelles c’est un mix de mes potes (artistes de rues, fan d’Harry Potter et étudiants) et de fans d’Harry Potter. Ils ont rameuté pas mal sur les forums et en ligne. »

Mais un tournant décisif se profile en 2014. L’Association Internationale de Quidditch (IQA) a annoncé que c’était compliqué d’organiser les Régionale d’Europe cette année-là. « David et moi avons pris le taureau par les cornes et on s’est proposé (sans réaliser l’ampleur de l’évènement...). En gros on a organisé la première « vraie » Coupe d’Europe. On ne s’attendait pas à avoir autant de teams différents, mais les joueur-euses sont venu-e-s de partout : UK, Pays Bas, France, Espagne, Italie... je pense qu’il y a eu 13 équipe et... une dizaine de pays ? De mémoire comme ça.

Depuis le nombre d’équipe a triplé, mais on avait vraiment insufflé un renouveau dans le Quidditch européen avec cet événement. Tout le monde était galvanisé, c’était la première fois que des équipes européennes se rencontraient... »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Les Qwaffles auront toujours cette fierté de dire qu’ils ont aidé à l’émergence d’un sport en Belgique. »

Caroline, coach actuelle des Qwaffles est aussi témoin de cette période. Elle a commencé à jouer car sa sœur était dans l’équipe. « J’ai l’impression d’être la gardienne de l’histoire de l’équipe. Je me sens privilégiée d’avoir été témoin et acteur de l’évolution de ce sport dans le pays. » Le sort en veut autrement et une blessure la met sur la touche après seulement deux mois d’entrainements.

« Je n’ai pas joué pendant deux mois, mais j’étais là à tous les entrainements. C’est comme ça que j’ai appris les règles. Je faisais toujours partie de l’équipe même si je ne jouais pas. »

Au même moment, David était toujours coach provisoire et a désigné ses successeurs. « J’en faisais partie. C’était un poste improbable pour quelqu’un comme moi qui n’avais pas de réelle expérience dans les sports d’équipe. »

Mais ici ce n’est pas comme au football ou le coach est l’autorité suprême.

« Je me vois comme une joueuse avant tout, mais qui apporte son aide et donne des conseils grâce à ma connaissance du jeu. » Ensuite, les joueurs originaux ont beaucoup bougé, soit pour rejoindre une équipe plus proche de chez eux, soit pour donner l’impulsion et aider à la création d’une nouvelle équipe. Pratiquement toutes les équipes belges viennent des Qwaffles. « Notre équipe aura toujours cette fierté de dire qu’ils ont aidé à l’émergence d’un sport en Belgique. Anvers n’a pas eu ce rôle, les joueurs sont restés à Anvers. On a d’ailleurs fait un petit hommage en 2016. Nous avons organisé la Waffle Cup le jour du Jour International de la gaufre. Ce tournoi rassemblait toutes les équipes possédant un Qwaffle. Seuls les Namusards, Tournai, Anvers et Bruges n’en faisaient pas partie. »

Caro
Voir
bottom of page